Pour les Canadiens, le nouvel an et les fêtes de fin d'année sont une période où nous avons l'habitude de nous réunir en famille et entre amis, de renouer des liens et de profiter de la compagnie des uns et des autres. Mais en 2020, en raison d'une pandémie, la santé publique a conseillé d'éviter tout voyage non essentiel. Non seulement les politiciens prêchaient aux citoyens de ne pas se rencontrer, d'organiser des fêtes ou de se rendre visite, mais la police faisait des descentes chez les gens, les arrêtait et leur infligeait de lourdes amendes. En raison de ces restrictions, les gens ne pouvaient pas être aux côtés de leurs proches mourants ou rendre visite à leurs parents âgés dans des maisons de soins de longue durée. Pendant cette période où le gouvernement et les élus ont imposé ces mesures sévères, de nombreux députés, députés provinciaux, sénateurs et ministres ont voyagé à l'étranger pour prendre des vacances pendant la pandémie de COVID-19 en cours, comme s'ils étaient exemptés de ces règles. Certains ont émis des vœux préenregistrés pour la nouvelle année et les fêtes de fin d'année comme s'ils étaient au Canada. Plusieurs députés de tous les grands partis ont été parmi ceux qui ont enfreint ces règles. Le député conservateur de l'Ontario David Sweet, le député conservateur de l'Alberta Ron Liepert, le sénateur conservateur Don Plett, la députée néo-démocrate Niki Ashton, les députés libéraux Kamal Khera, Sameer Zuberi, Alexandra Mendès, le député libéral du Québec Pierre Arcand, plusieurs députés provinciaux de l'Alberta, le député provincial de l'Ontario et le ministre Rod Phillips ont quitté le pays pendant la pandémie à l'encontre des règles de santé publique.
En effet, la dernière question du sénateur Plett au Sénat avant la pause des fêtes était de savoir s'il y avait " une règle " pour le premier ministre Justin Trudeau et " une autre règle pour tous les autres ", en raison de la visite de M. Trudeau à l'hôpital d'Ottawa où les vaccins COVID-19 ont été mis en route, compte tenu des restrictions imposées aux visiteurs en raison de la pandémie.