Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, le Parti centriste du Canada souhaite célébrer l'héritage unique, les cultures et les contributions exceptionnelles des Premières nations, des Métis et des Inuits.
Cette année, les célébrations sont mêlées à la découverte tragique des restes d'enfants des pensionnats qui ont subi des abus physiques, sexuels et mentaux et ont été séparés de force de leur famille et de leur communauté contre leur consentement. Cette découverte dévastatrice a aggravé le traumatisme intergénérationnel et nécessitera un soutien indispensable pour les survivants et leurs familles. Ce sont les cicatrices de l'histoire qui risquent de ne jamais se refermer. Il est impossible de réparer les erreurs historiques du système brutal des pensionnats, car personne ne peut changer l'histoire. Les injustices du passé nécessitent des actions, notamment des indemnisations et des excuses inconditionnelles de la part de tous les niveaux de gouvernement impliqués, ainsi que de l'Église catholique et du pape envers les survivants, les familles des personnes décédées et les communautés des Premières nations.
Dans son rapport final, la Commission de vérité et de réconciliation du Canada a appelé les gouvernements, les établissements d'enseignement et les institutions religieuses, les groupes de la société civile et tous les Canadiens à donner suite aux 94 appels à l'action qu'elle a identifiés. La grande majorité d'entre eux n'ont pas encore été pleinement mis en œuvre, à la grande frustration des experts, des dirigeants et des militants autochtones.
Le Parti centriste du Canada demande au gouvernement du Canada de jouer un rôle essentiel en disant la vérité et en s'attaquant au racisme systémique et aux injustices dont sont encore victimes les communautés autochtones. Il ne suffit pas de présenter des excuses pour les crimes commis dans le passé ; il faut au contraire prendre des mesures significatives pour guérir les cicatrices de l'histoire. Le Parti centriste demande à tous les niveaux du gouvernement de fournir des services à tous les peuples autochtones, dans les réserves et hors des réserves, avec un accès équitable aux services publics financés par le gouvernement. Les paroles creuses ne suffisent pas et des actions concrètes sont nécessaires sans plus attendre.