Se concentrer sur l'économie canadienne devrait être la priorité absolue de chaque gouvernement canadien. Le Canada possède une économie de marché très développée qui se situe au 9e rang mondial pour le PIB nominal et au 15e rang pour le PIB à parité de pouvoir d'achat (PPA). L'industrie des services est l'un des principaux secteurs de notre économie et emploie près des trois quarts des Canadiens. Le Canada possède les troisièmes réserves de pétrole au monde et est le quatrième exportateur de pétrole et de gaz naturel. Le secteur manufacturier basé dans le centre du Canada est un autre segment important de notre économie, l'industrie automobile et aéronautique étant particulièrement importante.
La force économique future du Canada dépend de la croissance des entreprises. En raison de la pandémie de COVID-19, l'économie mondiale est au ralenti et les risques économiques augmentent. Les marchés financiers étant volatils, les pressions concurrentielles se sont accrues. Les progrès technologiques rapides modifient les attentes des clients ; cependant, avec la croissance de la classe moyenne, de nouvelles opportunités se présenteront. En raison des besoins croissants en énergie et en infrastructures, du vieillissement de la population et de l'importance accordée aux soins de santé, les entreprises canadiennes sont bien placées pour tirer parti de leur technologie et de la richesse de leurs ressources. Les gouvernements doivent jouer un rôle important dans le développement d'un environnement politique dans lequel la croissance des entreprises peut avoir lieu de différentes manières.
Depuis plusieurs années, la croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) réel du Canada est très lente. Les habitants de nos provinces dépendantes de l'énergie, comme l'Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve, traversent une période difficile.
Le parti centriste est convaincu qu'une approche holistique et un certain nombre de changements politiques sont indispensables pour promouvoir la croissance économique. Certaines de ces stratégies sont présentées ici.
Faire du Canada un pôle d'innovation et de technologie :
Toute économie avancée a besoin de développer et d'appliquer des technologies de pointe ; par conséquent, l'investissement dans l'innovation est un élément important de notre secteur d'activité national. Nous devons investir pour renforcer notre base de recherche et développer un réseau de centres de recherche, ainsi que des universités travaillant en collaboration avec le secteur privé. Une main-d'œuvre hautement qualifiée et des écosystèmes de start-up dynamiques peuvent favoriser l'implication des nouvelles technologies, ce qui se traduira par la croissance des entreprises et la prospérité économique. Pour faire du Canada un leader mondial de l'innovation, nous devons connecter nos entreprises à l'infrastructure à large bande, à la fois au Canada et dans le monde. Nous devons réduire les risques liés à l'adaptation et à la commercialisation des nouvelles technologies et faciliter l'accès des clients, des capitaux et des talents. La mise en place de régimes de propriété intellectuelle solides encouragera la croissance de nos entreprises et de l'innovation. Les programmes gouvernementaux de soutien à l'innovation doivent répondre aux besoins pratiques des entreprises - le gouvernement doit aider les entreprises à attirer les talents nécessaires pour devenir des innovateurs mondiaux.
Attirer les entreprises Investirs
L'investissement privé est un facteur important sans lequel une croissance économique plus forte n'est pas possible. Malheureusement, en raison de multiples facteurs, notre base de capital privé se rétrécit progressivement, malgré un huard plus doux qui rend les entreprises canadiennes plus compétitives en Amérique du Nord.
En raison de l'intervention accrue du gouvernement, le climat des affaires n'est plus attrayant pour les investisseurs. Outre le secteur du pétrole et du gaz, nos investissements commerciaux ont diminué dans de nombreux autres secteurs. Les investissements directs étrangers ont également diminué de manière significative. Chaque fois que le gouvernement augmente les impôts ou emprunte des dollars supplémentaires, les entreprises et les particuliers ne sont pas en mesure d'épargner et de dépenser de l'argent. Nous devons élaborer des politiques susceptibles de faire du Canada le meilleur endroit où investir, employer et se développer pour les entreprises. Nous avons donc besoin d'un système d'imposition des entreprises qui soit compétitif au niveau international et qui encourage l'esprit d'entreprise.
Parmi tous les pays de l'OCDE, le taux combiné fédéral-provincial de l'impôt sur le revenu des sociétés au Canada est l'un des plus élevés. Une réduction progressive aiderait les entreprises à conserver davantage de bénéfices, ce qui se traduirait par une augmentation des investissements. Les entreprises disposeront ainsi de plus d'argent, qu'elles pourront investir.
L'impôt sur les plus-values ne diminue pas seulement les investissements globaux en réduisant le retour sur investissement, mais il affecte aussi négativement l'allocation du capital à ses utilisations les plus productives. La réduction de l'impôt sur les plus-values des particuliers encouragerait les gens à épargner davantage, ce qui se traduirait par une augmentation des investissements. Bien qu'elle entraîne une perte de recettes pour le gouvernement, cette mesure permettra d'accroître les investissements et sera donc bénéfique pour notre économie.
Les subventions aux entreprises, le renflouement des entreprises, les garanties de prêt conditionnelles fournies par le gouvernement fédéral favorisent certains secteurs avec l'argent des contribuables. Ces programmes soutiennent injustement certaines entreprises au détriment des autres. Réduire les impôts pour toutes les entreprises est une meilleure approche que de prendre des milliards de dollars au secteur privé et de les redistribuer sous forme de subventions.
Nous avons besoin de programmes gouvernementaux qui encouragent la croissance des entreprises et les investissements - cela nécessite des changements significatifs dans les règles fiscales pour les petites entreprises. Nous devons améliorer la gestion réglementaire fédérale et accélérer le processus d'approbation des projets d'énergie et d'infrastructure en collaboration avec nos gouvernements provinciaux. Notre gouvernement doit revoir le système d'imposition des entreprises et le comparer à celui d'autres économies avancées, telles que les États-Unis, afin de s'assurer que notre système fiscal reste compétitif au niveau international. Le potentiel de croissance de nos entreprises ne dépend pas seulement du meilleur environnement politique national, mais aussi de notre accès aux opportunités commerciales en Amérique du Nord et dans le monde, car nos entreprises font partie d'un réseau d'échanges et de voyages depuis l'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange nord-américain. Nous devons également améliorer l'efficacité de nos frontières extérieures et intérieures afin de garantir leur sécurité et de supprimer tout obstacle réglementaire inutile aux investissements des entreprises. En travaillant en collaboration avec nos alliés commerciaux aux États-Unis et au Mexique pour développer de nouvelles opportunités de croissance commerciale, nous devons utiliser des stratégies commerciales multilatérales pour mettre en évidence notre force sur le marché nord-américain, ainsi que dans le monde entier.
Améliorer notre industrie manufacturière et nos services
La perte des usines de fabrication automobile en Ontario a non seulement eu un impact négatif important sur notre économie, mais elle a également entraîné des pertes d'emplois et de postes de travail. Nos exportations, notre industrie manufacturière et notre secteur des services ont également beaucoup souffert ces dernières années. Pour accroître notre productivité, nous devons investir davantage dans des processus de production, des machines et des équipements efficaces, ainsi que dans l'innovation, la recherche et le développement. L'augmentation de la productivité contribue à la création d'emplois.
Formation continue du personnel :
Outre d'autres facteurs, la main-d'œuvre qualifiée, c'est-à-dire la disponibilité de travailleurs possédant des connaissances et des compétences, est le fondement de la croissance économique de tout pays. En raison du vieillissement de la population, le Canada connaît un ralentissement rapide de la croissance de la main-d'œuvre, qui est passée de près de 1,5 % par an il y a une dizaine d'années à moins de 1 % par an aujourd'hui. Ce ralentissement peut être compensé par des niveaux plus élevés d'immigration qualifiée et par l'amélioration continue des connaissances et des compétences des travailleurs.
La croissance réussie d'une entreprise dépend des compétences de ses employés et, par conséquent, des politiques de main-d'œuvre solides sont essentielles pour acquérir l'ensemble des compétences nécessaires pour être compétitif au niveau international. La croissance des entreprises dépend de la communication, du travail d'équipe, de la résolution de problèmes, de la responsabilité et de l'engagement, ainsi que de l'engagement de la main-d'œuvre. Certaines de ces stratégies consistent à faciliter l'accès aux informations sur le marché du travail, à offrir des possibilités d'apprentissage tout au long de la vie dans les domaines des sciences fondamentales, de l'ingénierie et de la formation commerciale, ainsi qu'à promouvoir la diversité et l'inclusion sur le lieu de travail en offrant davantage de possibilités d'emploi aux populations autochtones, aux femmes et aux immigrés de fraîche date. Cela peut attirer des talents du monde entier vers le marché du travail canadien.
Faire de l'Alberta une capitale mondiale de l'énergie
Le changement climatique est un problème mondial et une menace pour notre planète. Le charbon est l'une des sources d'émissions de gaz à effet de serre les plus importantes. Malgré cela, des milliers de centrales au charbon sont en activité dans le monde et de nombreuses autres sont construites chaque année. Actuellement, les sources d'énergie renouvelables ne sont pas viables au niveau mondial. Bien que souhaitable, la transition complète vers les énergies renouvelables ne se fera que progressivement et pourrait prendre encore plusieurs décennies. Le gaz naturel canadien émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que le charbon et les autres sources d'énergie. Le gaz naturel est un combustible de transition jusqu'à ce que les sources renouvelables deviennent durables. Le gaz naturel canadien est bien placé pour remplacer les centrales au charbon dans le monde entier. Le gouvernement centriste donnera la priorité à l'exportation de notre gaz naturel vers les pays qui en ont besoin comme source d'énergie. Cela permettra non seulement de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais aussi d'augmenter le PIB et l'emploi au Canada.
Le pétrole canadien est l'un des principaux produits d'exportation du Canada et les sables bitumineux de l'Alberta constituent la troisième réserve de pétrole au monde. Le Canada possède également l'une des plus grandes réserves de gaz naturel. Le Canada est donc l'un des principaux producteurs de pétrole et de gaz au monde. En 2020, nous avons exporté 4,7 milliards de pieds cubes par jour de gaz naturel et 3,7 millions de barils par jour de pétrole, dont la majeure partie vers les États-Unis. Les sables bitumineux de l'Alberta représentent près de 52 % du pétrole mondial. Ils sont ouverts aux investissements du marché libre et ne sont pas contrôlés par les gouvernements nationaux.
L'expansion du GNL en Colombie-Britannique pourrait créer plus de 96 000 emplois par an au Canada entre 2020 et 2064. S'il est fourni, le gaz naturel provenant du projet GNL Canada pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre en Chine, ce qui équivaudrait à la fermeture de près de 40 centrales au charbon. Le charbon, utilisé dans de nombreux pays comme la Chine et l'Inde, représente encore près de 30 % des sources d'énergie dans le monde. Récemment et d'ici 2020, près de 350 nouvelles centrales au charbon étaient en construction dans le monde, dont 184 en Chine, 52 en Inde, 13 au Japon et 7 en Corée du Sud. Le gaz naturel canadien est bien adapté pour remplacer les centrales au charbon dans un premier temps, car une transition complète vers des sources d'énergie renouvelables ne peut être que progressive.
Le secteur de l'énergie du Canada a contribué à hauteur de 10,6 % au PIB du Canada en 2018, ce qui représente près de 221 milliards de dollars provenant du pétrole, du gaz, de l'électricité et des activités de soutien indirect. Le secteur pétrolier et gazier canadien soutient près de 500 000 emplois directs et indirects à travers le Canada. Le secteur pétrolier et gazier canadien a contribué à hauteur de près de 490 milliards de dollars aux recettes publiques entre 2000 et 2018.
L'industrie pétrolière et gazière canadienne emploie proportionnellement plus d'autochtones que tout autre secteur. Les producteurs de sables bitumineux ont dépensé 2,4 milliards de dollars en 2019 et, entre 2012 et 2019, près de 15 milliards de dollars auprès d'entreprises appartenant à des autochtones. Les communautés autochtones deviennent de plus en plus des partenaires dans l'exploitation du pétrole et du gaz au Canada. Les autochtones employés dans le secteur pétrolier et gazier canadien ont un revenu médian beaucoup plus élevé que dans d'autres secteurs. En 2017, deux premières nations ont acquis 49 % des parts de l'East Tank Farm de Suncor Energy pour un montant de 545 millions de dollars, ce qui constitue l'un des plus importants investissements commerciaux réalisés par une entité des Premières nations au Canada.
Le Canada a l'une des meilleures notes E.S.G. parmi les 20 premiers producteurs de pétrole au monde. Les industries pétrolières et gazières canadiennes dépensent plus pour les technologies propres que tous les autres secteurs réunis. En 2016, sur un total de 2 milliards de dollars consacrés aux technologies propres, les industries pétrolières et gazières canadiennes ont dépensé 1,45 milliard de dollars. En 2019, les pipelines canadiens ont acheminé en toute sécurité plus de 1,7 milliard de barils de pétrole et plus de 5,6 billions de pieds cubes de gaz naturel. Sur le total de l'eau utilisée par l'industrie pétrolière et gazière de l'Alberta en 2019, plus de 80 % était de l'eau recyclée. Les producteurs canadiens de pétrole et de gaz ont réduit l'intensité des émissions de GES de 20 % entre 2009 et 2018 et ils continuent à la réduire davantage.
Le changement climatique est un problème mondial qui nécessite une solution mondiale. Les pays autres que le Canada sont responsables de plus de 98 % des émissions de GES dans le monde. Au niveau mondial, les émissions de GES du Canada ne représentent que 1,6 %, alors que celles de la Chine s'élèvent à 28 %, celles des États-Unis à 15 %, celles de l'Inde à 7 % et celles de la Russie à 5 %. Selon les résultats d'une nouvelle étude, la Chine à elle seule est à l'origine de plus d'émissions de gaz à effet de serre que l'ensemble des pays développés. Les émissions chinoises de six gaz qui piègent la chaleur, dont le dioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde nitreux, ont augmenté pour atteindre 14,09 milliards de tonnes d'équivalent CO2 en 2019, dépassant d'environ 30 millions de tonnes le total des émissions des membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Par conséquent, sans efforts conjoints de la part des grands pays pollueurs, le Canada ne peut à lui seul avoir un impact significatif.
La plupart des politiciens canadiens continuent de cibler l'industrie pétrolière et gazière de l'Alberta uniquement pour marquer des points politiques. Ils exigent la fermeture de l'industrie pétrolière et gazière canadienne avec des déclarations telles que "le pétrole est mort". Quelle est l'alternative à l'industrie pétrolière et gazière canadienne ? Plus de pétrole en Arabie Saoudite, au Nigeria et dans d'autres pays producteurs de pétrole ?
Le pétrole canadien est produit dans le cadre de réglementations environnementales beaucoup plus strictes que celles de nombreux autres pays. Si le Canada ferme son industrie pétrolière et gazière, la Chine peut la remplacer en quelques semaines seulement ! La fermeture de notre propre industrie pétrolière et gazière nous rendra dépendants à 100 % des importations de pétrole et incitera les autres pays producteurs de pétrole à augmenter leur production de pétrole, ce qui entraînera une augmentation des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.
Tous les principaux partis politiques veulent punir les Canadiens avec la taxe carbone pour les problèmes créés par d'autres nations. Le Parti conservateur a également proposé une taxe sur le carbone, qui est en fait pire que la taxe sur le carbone proposée par le Parti libéral, puisque nous ne serons pas autorisés à utiliser notre propre argent comme nous le souhaitons. La taxe carbone du Parti conservateur ne vise qu'à attirer les électeurs de l'Est du Canada et à concurrencer le Parti libéral pour les votes, et non à lutter contre le changement climatique. L'Alberta a toujours soutenu le Parti conservateur, mais les conservateurs ont toujours poignardé l'Alberta dans le dos. C'est le gouvernement conservateur de M. Harper qui a conçu la formule de péréquation actuelle pour favoriser le Québec au détriment de l'Alberta afin de gagner des sièges aux élections fédérales.
La taxe carbone du parti conservateur est un coup dur pour l'économie de l'Alberta, qui souffre déjà, et elle détruira encore plus l'industrie pétrolière et gazière de l'Alberta, qui est beaucoup plus propre que l'industrie pétrolière de n'importe quel autre pays. Les partis politiques canadiens qui font de la propagande contre nos ressources naturelles travaillent dans le même sens que les pays producteurs de pétrole. Si vous êtes de vrais patriotes canadiens, vous devriez poser la question suivante au parti conservateur : vous souciez-vous vraiment de l'Alberta ?
L'Alberta ayant le potentiel d'être la capitale mondiale de l'énergie, le gouvernement centriste développera son industrie énergétique à son plein potentiel avec le plan d'action climatique le plus responsable. Il est important de soutenir notre industrie énergétique tout en investissant dans les sources d'énergie renouvelables, en orientant la consommation d'énergie vers les nouvelles sources et en augmentant l'efficacité énergétique des bâtiments et des véhicules.
Développement du secteur agroalimentaire
Le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire peut contribuer à hauteur de 7 % à notre PIB. Le Canada est le cinquième exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires. Selon les Nations unies, la production alimentaire mondiale doit augmenter d'au moins 50 % pour répondre à la demande mondiale d'ici à 2050. Nous pouvons accroître la productivité de notre secteur agricole en produisant des cultures plus rentables. Le gouvernement centriste élaborera des politiques qui soutiendront l'innovation et le développement des entreprises dans notre secteur agroalimentaire et augmentera nos exportations vers les marchés internationaux. Nous développerons non seulement une infrastructure commerciale permettant aux entreprises agroalimentaires canadiennes d'acheminer ces produits vers les marchés de manière efficace et sûre, mais nous contribuerons également à maintenir des normes de qualité élevées. Nous éliminerons également les processus réglementaires inutiles qui entravent la croissance de notre secteur agroalimentaire.
Augmenter nos exportations
Nos économies locales et régionales étant trop petites, la croissance de nos entreprises dépend des exportations. Cela nécessite un système logistique efficace pour garantir la rapidité avec laquelle les entreprises canadiennes peuvent fournir des produits aux clients internationaux et la fiabilité de notre chaîne d'approvisionnement internationale. Avec l'augmentation des échanges entre le Canada et l'Union européenne, ainsi qu'avec des pays comme le Japon, la Corée du Sud, la Chine et d'autres pays asiatiques, notre infrastructure logistique doit être modernisée pour fonctionner sans heurts. La construction de portes d'entrée et de corridors permettra d'améliorer à long terme notre infrastructure commerciale. Le gouvernement centriste contribuera à l'adoption d'une approche globale visant à accroître l'efficacité de notre système de transport, de nos politiques, de nos réglementations et de notre main-d'œuvre, ainsi qu'à supprimer les barrières interprovinciales au commerce au sein du Canada.
Supprimer les processus réglementaires inutiles
Les réglementations inutiles et inefficaces ont un impact sur notre capacité à atteindre la croissance économique. Un certain nombre de changements politiques, tels que l'élimination des barrières internes au commerce et à l'investissement et la poursuite d'un commerce et d'un investissement plus ouverts, peuvent soutenir notre économie. L'élimination de ces barrières pourrait ajouter des milliards de dollars à notre PIB en libérant les échanges et le commerce au sein de notre marché intérieur. L'accord de libre-échange signé en 2017 entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux est une occasion de créer un marché canadien unique ; toutefois, il est nécessaire d'adapter les meilleures pratiques en matière de gestion et d'alignement réglementaires afin d'adopter une approche plus normalisée. Pour ce faire, il faut identifier les différences réglementaires entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux qui entravent le commerce intérieur et développer les processus de reconnaissance mutuelle des normes. Le gouvernement centriste se concentrera sur l'alignement réglementaire, ce qui contribuera à résoudre des problèmes importants dans le domaine des transports et de l'environnement et aura un impact positif sur le commerce interprovincial et la croissance.
Soutenir les petites et moyennes entreprises
Nos perspectives économiques dépendent du potentiel de croissance des petites et moyennes entreprises, qui représentent près de 99 % de toutes les entreprises et environ 70 % des emplois du secteur privé. Malheureusement, elles ne contribuent que pour 25 % à nos exportations de biens et de services et pour moins de 30 % à notre PIB. La transformation de nos petites et moyennes entreprises en grandes entreprises compétitives à l'échelle mondiale contribuerait à la croissance de notre économie, car nous ne disposons actuellement que de quelques entreprises d'envergure mondiale. Nous devons revoir nos politiques fiscales qui encouragent l'esprit d'entreprise et les investissements des entreprises, et développer des politiques réglementaires qui peuvent aider les petites entreprises en rendant la mise en conformité facile et peu coûteuse. Pour ce faire, il faut mettre les petites et moyennes entreprises en contact avec les opportunités commerciales nationales et internationales. Le gouvernement centriste développera des politiques d'approvisionnement qui soutiennent les entreprises canadiennes innovantes et les petites entreprises. Nous impliquerons davantage les représentants des petites et moyennes entreprises dans le processus de consultation afin de conseiller le gouvernement sur l'amélioration des politiques susceptibles de soutenir la croissance des petites et moyennes entreprises.
Accroître les opportunités commerciales pour les populations autochtones :
Le soutien à l'esprit d'entreprise joue un rôle important dans le bien-être économique et social des communautés autochtones. Les avantages économiques découlant d'une plus grande implication des populations autochtones dans l'entrepreneuriat sont partagés par tous les Canadiens. La croissance des entreprises indigènes peut être soutenue par un meilleur environnement fiscal et réglementaire, la création de nouvelles opportunités commerciales et des programmes permettant l'accès au capital. Faciliter l'accès à l'enseignement professionnel, aux compétences et à la formation peut conduire à une augmentation de l'emploi. Le gouvernement centriste travaillera avec les populations indigènes pour soutenir leur autodétermination économique et sociale. En outre, des programmes d'aide au développement des entreprises, de mentorat et de coaching seront mis en place.
Faire du Canada le leader en matière de ressources et de technologies vertes :
Grâce à une économie manufacturière avancée, nous pouvons combiner nos capacités et nos ressources pour produire des technologies plus propres et plus vertes dont le monde aura besoin à l'avenir. Le développement et l'application des nouvelles technologies sont essentiels pour atteindre nos propres objectifs en matière d'émissions de carbone, tout en soutenant notre croissance économique. Nos industries d'extraction et de transformation des ressources sont les producteurs d'énergie les plus propres au monde. Pour aider nos technologies vertes à se développer, nous avons besoin d'un processus d'examen et d'approbation réglementaire rapide et efficace, ainsi que d'une réduction des coûts de mise en conformité. Le gouvernement centriste garantira l'accès de nos ressources au marché international et mettra nos industries d'extraction de ressources en contact avec les entreprises du monde entier. Nous offrirons des incitations aux entreprises technologiques canadiennes, qui sont en mesure de faire des affaires avec les entreprises mondiales de ressources et d'ingénierie. Le gouvernement centriste facilitera la connexion entre les entreprises technologiques et les entreprises de transformation qui pourraient adapter les technologies avancées et les intégrer dans la chaîne d'approvisionnement pour les amener sur le marché international.
Industrie pharmaceutique et développement de vaccins
Notre capacité à fabriquer des vaccins et des médicaments essentiels doit être accrue. Le fait que les gouvernements conservateurs précédents aient ignoré nos installations de production de vaccins nous a coûté cher lors de la pandémie de Covid19. Le fait de disposer d'installations de production de vaccins ultramodernes sur le territoire canadien nous rendra non seulement indépendants en cas de pandémie, mais nous en ferons également profiter le monde entier.