BRING UNITY ACROSS CANADA

"Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister.

Cette déclaration souligne l'importance de l'unité pour la force de toute nation. Bien que les relations entre Ottawa et les provinces canadiennes aient connu des hauts et des bas pendant des décennies, le Canada s'est récemment polarisé de plus en plus. Les tensions entre l'Est et l'Ouest du Canada ont également augmenté de manière significative. Pour qu'une relation soit vraiment efficace, toutes les parties doivent avoir voix au chapitre, participer de manière égale et être traitées de la même manière, faute de quoi l'absence d'unité en résultera.

Les gouvernements libéraux et conservateurs traitent depuis longtemps l'Est et l'Ouest du Canada de manière inégale. Bien que la Confédération ait été le produit de l'Ontario et du Québec, c'est-à-dire du Haut et du Bas-Canada invitant d'autres provinces à rejoindre le nouveau pays, le Québec n'a jamais signé la constitution canadienne. En outre, le Québec a toujours prétendu être une nation au sein d'une nation. Cette rhétorique a accru les tensions entre l'Est et l'Ouest du Canada.

Le Québec prétend pouvoir modifier unilatéralement la constitution, même si cela affecte les autres provinces. Le Québec préfère également importer du pétrole de pays étrangers plutôt que d'utiliser le pétrole de l'Alberta. Les politiciens québécois promeuvent toujours l'agenda séparatiste et il y a déjà eu deux référendums à ce sujet. Le Québec prétend être une nation distincte au sein du Canada, alors qu'aucune des autres provinces ne prétend être une nation au sein d'une nation.

La formule actuelle de péréquation, élaborée par les conservateurs de M. Harper pour gagner des sièges au Québec lors des élections fédérales, est également l'une des principales raisons du différend entre l'Est et l'Ouest du Canada. Sur les 21 milliards de dollars de péréquation versés par le gouvernement fédéral, le Québec reçoit près de 13 milliards de dollars chaque année. Le Québec représente 22 % de la population du Canada, mais reçoit 61 % des fonds de péréquation, alors que l'Alberta ne reçoit rien. La formule de péréquation inclut les revenus du secteur pétrolier et gazier de l'Ouest canadien, mais pas ceux de la plus grande province productrice d'énergie hydroélectrique du Canada, c'est-à-dire le Québec, ce qui n'est pas considéré comme équitable par l'Ouest canadien. Depuis l'introduction officielle de ce programme il y a plus de 60 ans, le Québec, seule province majoritairement francophone du Canada, a réussi à affirmer qu'il méritait la plus grande partie des paiements annuels de péréquation, tout en affirmant simultanément qu'il méritait le statut de nation et la capacité d'agir indépendamment du Canada si cela s'avérait nécessaire. Les Québécois ont affirmé à maintes reprises qu'ils n'avaient pas besoin du reste du "Canada anglais". Les politiciens québécois revendiquent l'argent de la péréquation comme leur droit constitutionnel, bien que le Québec ait refusé de signer la Constitution canadienne et qu'il invoque la clause de nonobstant chaque fois qu'il le souhaite. Étant donné que l'Alberta a contribué et que le Québec a toujours été le principal bénéficiaire des paiements de péréquation, les Canadiens de l'Ouest se demandent pourquoi ils devraient continuer à financer les programmes sociaux du Québec alors que la situation économique de l'Ouest du Canada lui-même se détériore. Cette situation a non seulement favorisé la division entre l'Est et l'Ouest du Canada, mais elle a également renforcé le sentiment de séparation dans l'Ouest du Canada. Au Québec et dans le Canada atlantique, une culture de dépendance à l'égard des fonds de péréquation s'est développée au fil des décennies. En 1873, Cornelius Howatt, député de l'Île-du-Prince-Édouard, a déclaré sans équivoque : "Si l'Île-du-Prince-Édouard entre dans la Confédération, nous ne serons plus que des mendiants".

En ce qui concerne l'aliénation de l'Ouest, de nombreux Canadiens de l'Ouest considèrent l'Est du Canada comme un Est anti-pétrole et envisagent sérieusement de quitter la Confédération. Avec la montée du nationalisme français au Québec, des lois comme la loi 21, la loi 96 et le blocage de l'oléoduc Energy East, nous ne pouvons ignorer qu'une crise de l'unité est sur le point de se produire.

Les conservateurs ont favorisé le Québec par rapport à l'Alberta afin d'obtenir les votes des Québécois francophones, bien que l'Ouest du Canada ait toujours soutenu le parti conservateur. Le parti libéral a également une longue histoire d'ignorance de l'Ouest canadien. Lors des élections de 1980, le parti libéral de M. Pierre Trudeau a remporté la majorité mais n'a pas réussi à obtenir un seul siège dans l'Ouest du Canada. Le directeur de campagne de Pierre Trudeau, le sénateur Keith Davey, s'est alors vanté : "Au diable l'Ouest, nous prendrons le reste !

Les dommages causés à notre industrie des ressources naturelles sont dus à notre idéologie extrémiste, comme le fait que les politiciens québécois qualifient l'industrie énergétique de l'Alberta de "pétrole sale". Les attaques contre les minorités, comme l'attentat de la mosquée de Québec, qui a fait 6 morts en 2017, et le meurtre de la famille Afzal à London (Ontario) en juin 2021, ne sont que quelques exemples parmi d'autres. Cette tendance, si elle se poursuit, nous affaiblira en tant que nation. Nous avons besoin d'un leadership audacieux pour résoudre le problème de l'unité entre l'Est et l'Ouest du Canada. Le gouvernement fédéral a ignoré les difficultés économiques de l'Alberta, ainsi que notre industrie énergétique, ce qui explique qu'un sentiment d'aliénation se propage dans l'Ouest du Canada comme un feu de paille.

Récemment, la polarisation politique au Canada s'est accélérée. Les élections de 2021 ont été le théâtre de la pire des polarisations, à tel point que les gens ont jeté des pierres sur les politiciens avec lesquels ils n'étaient pas d'accord. Les politiciens ont utilisé nos langues, nos croyances, la couleur de notre peau, nos zones géographiques, nos ethnies et même nos choses les plus intimes comme nos orientations sexuelles pour nous diviser. Nous avons été divisés en pro-vaxx et anti-vaxx, en français et en anglais, en autochtones et en immigrants, en Canadiens de l'Est et de l'Ouest, en libéraux et en conservateurs, en droite et en gauche, etc.

Au lieu de construire une nation canadienne forte, les politiciens encouragent une culture de tribalisme politique. Nous pouvons avoir des opinions politiques différentes, mais nous ne sommes pas des ennemis. Cette division a déjà porté préjudice à notre tissu social et à notre bien-être économique.

La polarisation politique, l'alarmisme et l'hyperpartisanerie ont commencé à se développer dans le paysage politique canadien avec le gouvernement conservateur de 2006. Dernièrement, l'aggravation de la polarisation politique et les émeutes de l'élection présidentielle de 2020 aux États-Unis ont eu un impact supplémentaire sur la société canadienne. Les électeurs de gauche se sont déplacés plus à gauche sur l'échiquier politique, et les électeurs de droite ne font que se déplacer plus à droite. Les deux camps se sont impliqués émotionnellement dans le climat politique, ce qui a creusé le fossé.

Les dirigeants des partis opposés se nourrissent du soutien des personnes hyperpartisanes qui les soutiennent, ce qui élargit encore le spectre politique. Au fur et à mesure que la société est divisée par des différences d'idéologies politiques et personnelles, les électeurs de gauche et de droite deviennent de plus en plus importants dans la société. Ces personnes sont moins susceptibles de compromettre leurs opinions politiques et veulent que les politiques du gouvernement s'alignent uniquement sur leurs idéologies. Les dirigeants politiques peuvent également favoriser la polarisation pour renforcer leur pouvoir dans le pays. La polarisation est alimentée par les politiciens qui défendent leur point de vue sur la religion, les différentes ethnies, les cultures et bien d'autres questions sociales dans la société. Enfin, les médias ont joué un rôle influent dans la polarisation politique. La plupart des plateformes de médias sociaux utilisent des algorithmes qui rendent certaines sources d'information polarisantes pour le public.

Unir les Canadiens en une nation forte est le besoin le plus urgent de notre époque. Nous pensons que l'unité est notre force. Les idéologies politiques d'extrême droite et d'extrême gauche ne font qu'accentuer nos divisions, alors que l'idéologie politique centriste nous unit. L'idéologie centriste suit des politiques pratiques et rationnelles et préfère la nation à l'affiliation partisane. La construction d'un Canada uni est l'un des principaux objectifs du Parti centriste. Le Parti centriste du Canada estime que la polarisation de la société est préjudiciable au tissu social de notre pays multiculturel et pacifique. Un gouvernement centriste prendra toutes les mesures nécessaires pour éliminer la polarisation et la division dans la société canadienne.

Le Parti centriste ne soutiendra jamais l'éclatement du Canada, c'est pourquoi notre priorité est d'unir les Canadiens d'un océan à l'autre. La révision de la formule de péréquation, l'élimination de la loi québécoise sur la laïcité et de la loi québécoise 96, l'octroi aux provinces d'un plus grand contrôle sur les ressources naturelles, la suppression des barrières commerciales internes et les réformes électorales, en ne permettant à aucun politicien d'utiliser notre diversité pour nous diviser, sont quelques-unes des questions qui doivent être abordées immédiatement.

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